Diplomé de Mésot
Ce sont des injections locales de médicaments de la pharmacopée française, faites à travers la peau, très superficielles et peu douloureuses. Ces injections peuvent être intra-épidermique, intradermiques superficielles ou profondes entre 0,1 et 13 mm.
• Avec des aiguilles de 4 à 13 mm de longueur
• A
l'aide de matériel à usage unique : technique "manuelle" avec seringue
et aiguille ou technique "assistée" avec l'aide d'un injecteur
électronique.
Que met-on dans les seringues ?
Toujours des produits utilisés en Médecine Générale, disponibles en Pharmacie mais en injections multiples et en très faible quantité : décontracturants, antioedémateux, anti-inflammatoires non stéroïdiens, calcitonines, vitamines, etc.
Cortisone : La SFM a proscrit l’utilisation de la cortisone de tous les mélanges de mésothérapie.
Phosphatidylcholine (PPC) : Bien que souvent présentée comme du domaine de la mésothérapie, la phosphatidylcholine (PPC) ne fait pas partie des traitements de mésothérapie. Elle se pratique en injections profondes et non selon les techniques de mésothérapie. La SFM proscrit également tout introduction de PPC seule ou associée au DC (déoxycholate de sodium) aux mélanges de mésothérapie ; ces produits n’ayant pas d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en France. Ils sont de plus, désormais totalement interdits par le décret du 12 avril 2011.
Est-ce dangereux pour la santé ?
Toutes
les précautions d'antisepsie sont systématiquement prises. Aucun risque
d'hépatite virale et d'HIV. Les effets secondaires sont peu fréquents
et le plus souvent bénins (hématomes superficiels et localisés,
sensation de chaleur...).
Que peut-elle soigner ?
• Les douleurs de l'arthrose, le "mal de dos", les douleurs rhumatismales.
• Les névralgies, les céphalées et migraines.
• Les troubles de la circulation sanguine (jambes lourdes).
• Les traumatismes sportifs (entorses, tendinites, élongations, contractures).
• Les troubles dermatologiques (chute de cheveux, cicatrices fibreuses).
Qui soigne t'elle ?
• Tout le monde à priori.
• Les enfants.
• Les adultes.
•
Les personnes âgées, notamment celles qui utilisent beaucoup de
médicaments, qui veulent et peuvent essayer une autre voie
d'administration des médicaments.
Mis à jour le 29 Janv. 2024